Mézières sur Couesnon doit son nom et probablement son origine à la rivière qui la traverse. Le Couesnon a joué et joue encore un rôle important dans la vie de la commune.
Du moulin à la minoterie
Dès les XIIè et XIIIè siècle, avec l'apparition de l'énergie hydraulique, les moulins vont prendre une place prépondérante dans la vie du monde rural. A Mézières et dans les communes voisines, on en compte encore plusieurs aujourd'hui : le moulin de Mézières, le moulin du Houx, le moulin de la Roche, le moulin du Guyon, et le moulin du Pont, toujours en activité dans la minoterie.
Les châteaux
Le château de la Ville-Olivier (XVIIIè)
Le château de la Sécardais (XVIIIè), fut la propriété de la Comtesse de Châteaubourg, soeur de Chateaubriant. La partie la plus ancienne est sa chapelle construite en 1608.
Le château de la Giraudais (XIXè)
L'église (XIXè siècle)
On peut admirer au dessus du porche un tympan en mosaïque, oeuvre des ateliers Odorico.  
Légende de Mézières
Au lieu dit "La rétais", une étrange légende a cours. Lors de la fête du "pommé", on attendait les musiciens. Des jeunes allèrent à leur rencontre et s'arrêtèrent, médusés, devant un grand bonhomme vêtu de noir qui jouait merveilleusement du violon sur le bord du chemin. Ils l'emmenèrent à la ferme où il fit danser l'assemblée.

Tout à coup, un enfant remarqua : "Regarde, maman, le musicien a les pieds fourchus du cheval ! ". On alla chercher le curé de Mézières qui arriva peu après. A sa vue, le diable se mit en colère et lui dit : "Si tu n'étais pas venu, encore une ou deux danses, et ils me suivaient tous en enfer ! ". Le curé lui donna le choix : "Disparais par pluie ou par vent !". Le diable choisit le vent et un énorme coup de vent s'abattit sur le village. Depuis ce temps, le pignon de la chapelle, qui avait été arraché, a été refait. On peut encore le remarquer aujourd'hui.